Le Projet Des Possibles

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Partenariat dans des projets européens : comment le construire

Comprendre comment construire un partenariat details dans des projets européens permet de donner de la force et de la valeur à une proposition de projet. Prendre soin de sa construction est essentiel pour s’assurer que les activités prévues se déroulent au mieux, si le projet est financé.

Le partenariat est un élément très important : en effet, dans presque tous les projets financés par la Commission européenne ou ses agences, la participation de plusieurs sujets, les soi-disant partenaires, est requise.

La structure du partenariat

Dans cet article nous verrons comment construire le partenariat dans des projets européens en partant de la conception de sa structure, annonce de financement en main.

Je vous donnerai ensuite quelques suggestions opérationnelles pour trouver les partenaires les plus adaptés à votre initiative et enfin je vous expliquerai comment les contacter et comment définir – ou, mieux, négocier – leur rôle dans le partenariat.

La première étape pour apprendre à construire le partenariat de projet, dans les projets européens mais pas seulement, est de définir sa composition.

Qu’est-ce que ça veut dire?

Chaque appel à financement identifie de manière précise les caractéristiques d’un partenariat en donnant des indications sur la manière de le construire. Les éléments à prendre en considération sont les suivants :

Type de partenaires éligibles

Selon l’appel, les partenaires doivent présenter certaines caractéristiques.

Il existe par exemple des appels d’offres réservés aux Petites et Moyennes Entreprises, des appels d’offres ouverts uniquement aux opérateurs du secteur culturel et créatif, des opportunités de financement qui doivent nécessairement impliquer des institutions de formation ou des instituts de recherche. Tout dépend du type d’appel et surtout du sujet de référence.

Type de partenaires éligibles 

Les caractéristiques requises des partenaires doivent obligatoirement être respectées, sous peine d’exclusion du projet.

Nombre et origine des partenaires : généralement la grande majorité des projets européens nécessitent la participation d’au moins trois partenaires de trois pays différents.

Il s’agit souvent d’une exigence minimale : cela signifie que davantage de partenaires peuvent être impliqués dans le projet. En effet, s’il s’agit de partenaires solides, qui peuvent apporter une valeur ajoutée à l’initiative, la Commission accueille généralement des partenariats plus nombreux.

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J’ajouterai simplement que, si le partenariat est particulièrement étendu, il est de bonne règle qu’il soit également équilibré par zone géographique, impliquant par exemple des pays d’Europe du Nord, du Centre-Est Europe et bassin méditerranéen.

Rôle des partenaires dans le projet : un élément particulièrement stratégique à considérer pour construire un bon partenariat dans les projets européens. Pour créer un groupe de travail solide, capable de mener efficacement les activités envisagées par un projet, il est nécessaire de bien définir le rôle des partenaires.

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Qu’est-ce que ça veut dire?

Que nous devons être sûrs que nos partenaires savent faire leur travail et sont adaptés aux activités que nous avons en tête pour le projet.

Pour mieux comprendre comment construire un partenariat dans des projets européens, on peut se référer à un exemple pratique qui prend en compte les différents éléments considérés.

Je suis un institut de tourisme-hôtellerie et je souhaite présenter un projet visant à créer de nouveaux outils qui améliorent la collaboration entre les institutions de formation et les entreprises du secteur du tourisme, générant des opportunités d’emploi pour les étudiants.

J’ai déjà vérifié l’éligibilité des partenaires dans le texte de l’annonce et je sais que les entreprises, les établissements de formation, les associations et les organismes publics peuvent participer aux projets. De quel partenaire aurai-je besoin pour soutenir adéquatement mon initiative?

Toujours en pensant hypothétiquement, mon partenariat pourrait inclure

D’autres instituts de formation, qui peuvent avoir une expérience et de bonnes pratiques de collaboration avec les entreprises et sont experts dans la planification et la conception de méthodologies, d’interventions de formation, d’outils de suivi et de contrôle, etc.

  • Les personnes qui traitent avec les services de l’emploi : orientation professionnelle, conseil et coaching.
  • Les entreprises d’hébergement touristique qui ont déjà placé des étudiants en stage ou qui ont la volonté de le faire.
  • Des sujets qui, en développant une action de communication et de promotion ciblée, donnent de la visibilité au projet : c’est ce que l’on appelle “l’activité de diffusion”.

Idéalement, un partenariat réussi devrait avoir au moins une entité de chaque catégorie dans tous les pays participants, et éventuellement plus d’une entreprise par pays.

En faisant quelques calculs, et en se rappelant qu’il doit y avoir au moins trois pays concernés, il s’agirait d’inclure au moins douze partenaires dans le projet, sinon plus : ça peut se faire – ça m’est arrivé – mais ça se complique.

Ainsi, étant donné que, dans notre exemple, l’objectif du projet est de concevoir et de tester un nouveau système de placement des étudiants en entreprise, on pourrait penser à impliquer un institut de formation et deux entreprises pour chaque pays participant et à n’inclure dans le partenariat que une entité qui s’occupe des services de l’emploi.

L’activité de diffusion ty, pourrait alors être développé individuellement par chaque partenaire au niveau local, peut-être sous la coordination d’un des participants qui a une plus grande expérience dans la gestion d’une activité similaire. De cette façon, les partenaires tomberaient à dix : déjà l’affaire devient plus gérable.